Le saviez-vous ? Point sur l’éthologie du lapin

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Le lapin, son habitat et son mode de vie.

L’environnement naturel du lapin se défini par des forêts, des prairies, ou encore certains pâturages. Cet environnement est parfaitement bien adapté aux lapins qui sont des proies fortement chassées dans la nature. Riches en buissons, ces espaces au sol plutôt meuble, offrent également la possibilité de creuser des terriers pour s’enfouir sous la terre (réflexe qu’il garde parfois  naturellement dans nos jardins, ou sous nos plaids).

Les lapins ne sont pas solitaires. Ils peuvent vivre en groupe d’une vingtaine d’individus. Faut-il donc avoir plusieurs lapins plutôt que 1 ? La question est difficile. En effet, si le lapin est un animal qui vit en groupe dans la nature, c’est également un animal très territorial et très hiérarchique.  Les lapins s’organisent donc bien socialement (plusieurs mâles et plusieurs femelles), mais sur de vastes territoires de plusieurs hectares qu’ils se partagent. De fait, dans un petit espace, la cohabitation entre deux mâles, mais aussi entre deux femelles peut être compliqué. Souvent, le couple stérilisé offre une bonne alternative. Renseignez-vous pour adapter votre choix en fonction de l’espace que vous aurez à lui offrir.

Mode de vie du lapin.

Mais que font les lapins dans leurs journées ? Dans la nature, le lapin passe 44 % de sa journée à manger, 30 % du temps à dormir et 12% à se déplacer. L’alimentation reste donc l’activité principale du lapin qui doit absolument être bien pensée afin de préserver sa santé (foin à volonté couvrant 90 % de sa ration). Bien choisir son alimentation (herbivore) permettrait donc de respecter son système digestif et de favoriser l’usure de ses dents hypsodontes (qui poussent en continue).

Bonne nouvelle? Le lapin a l’avantage d’être un animal tactile, qui produit lui-même des comportements de contact affiliatifs, comme le toilettage mutuel. Cela veut dire que, contrairement à d’autres espèces, le toucher lui est familier et que nos caresses seront de fait moins anxiogène pour lui que pour le cochon d’inde par exemple.

Fiche réalisée par Vanessa ANDRE,éthologue et praticienne en médiation animale dans le 35.